"Par télécopieur                               Le 14 septembre 1998

Monsieur François Lareau, LL.M.
55-890 Cahill Dr. W.
Ottawa, Ontario
K1V 9A4

Cher Monsieur,

           Nous avons bien reçu votre courrier du 14 septembre et vous en remercions.  La présente vise à vous confirmer que le vérificateur général, aux termes de sa loi habilitante, fait rapport directement au Parlement et non au public.  Il lui arrive, certes, au cours de l'année de recevoir des plaintes ou des observations de citoyens.  Il doit alors statuer sur la plainte et décider comment y donner suite.  Le vérificateur général n'avise pas les citoyens qui ont fait une plainte des mesures qu'il entend prendre.  S'il est d'avis que la plainte soulève une question qui mérite une attention particulière, il publie alors dans un de ses rapports les conclusions de ses travaux.  C'est par le biais d'un tel rapport que le citoyen peut prendre connaissance de ce qui est advenu de sa plainte.

          Veuillez accepter, Monsieur, mes sincères salutations.

                                              [signature]
                                              Jean Ste-Marie, c.r.
                                              Conseiller juridique principal"